Séance du 16/03/2012

Hey !

Voici le topo de l'entraînement d'aujourd'hui d'hier (oups, pas vu l'heure...) :

Thème : la construction
Présents : Eric, Audrey, Gaétan, Fabien
Excusés : Anne-Laure, David, Julie
A fouetter : tous les autres

19:30 -> 20 :00 : Échauffement
-Cha ha fu ! (5’)
-Cha ha fu ! Avec éliminations (5’)
-Halleluja (5’)
-Tutti frutti family (5’)
-1,2,3,4,5,6,7,8 (1’)

20:00 -> 20 :45 : Exercices
-Schéma narratif : il s’agit de construire un quelque chose se basant sur un mot clé imposé. Chaque jouteur ou binôme se charge d’une composante du schéma narratif (situation initiale, élément perturbateur, péripéties, élément de résolution, situation finale). (10’)
Retour : quelques difficultés à bien saisir la barrière entre chacune des phases. Eric ayant suggéré d'inciter davantage sur les transitions via des mots clés type "c'est alors" ou encore "mais heureusement". On y a ajouté une contrainte de temps afin d'inciter les jouteurs à développer davantage, à taper dans le lard (un peu comme ce que font ces oiseaux rouges & jaunes dans nos smartphones). On a bien saisi l'importance pour celui qui donne le départ d'instaurer un lieu, un contexte, un personnage et une situation initiale donc.
-Développe-Poursuit : les jouteurs se trouvent en cercle. Je m’approche d’eux avec à chaque fois un mot clé différent. Ils doivent alors, selon mes ordres, poursuivre l’histoire (avancer), ou développer (décrire le décorum, le contexte) (15’)
Retour : quelques difficultés avec le terme "développer". Le terme "colore" de Benjamin à qui j'ai emprunté cet exercice est plus clair. Certains se sont du coup emmêlés les pinceaux en début d'exercice. Par la suite, une fois que le terme était bien saisi, ça roulait impec'. Audrey a tenté avec brio de développer tout en continuant sournoisement à poursuivre. Ca marchait. Ca a des limites dans l'exercice (car lorsque l'on colore, on ne doit pas avancer), mais en situation de jeu, c'est joli.
-Caucus : en solo, 1 minute. Le public se met d’accord en 20 secondes en secret pour donner un personnage, un endroit, un moment, une action. Le jouteur en est informé et se lance dans le jeu. Au bout de la minute, on doit avoir avancé dans l’histoire, et s’être imprégné des contraintes imposées en amont. (15’)
Retour : punaise ils sont bons ! Le caucus que nous étions à tour de rôle imposions des contraintes farfelues (ex pour Audrey : une duchesse, dans un sous marin converti en boîte de nuit, en 2048, cherchant un mec). Cela dit de l'avis général, ça aidait considérablement le jouteur qui, malgré le fait qu'il prenne connaissance de tout cela 5 secondes avant le début de son impro, s'en sortait toujours. Cela dit, comme Eric le soulignait, on ne travaille pas complètement le côté caucus car le jouteur en jeu n'intervient pas dans le processus de construction. On était dans une démarche type : "ok j'y vais, donnez moi des infos". Cela dit, en 20 secondes, on a largement le temps de donner ces 4 éléments.

20:45 -> 21 :30 : Impro
-Contée : 4 minutes – Le château neuf du Pape - Comparée (10’)
Retour : deux teams : Eric & Fabien, Gaétan & Audrey. Eric, puis Audrey ont conté deux histoires en s'appuyant sur les acquis travaillés en amont, tandis que leurs collègues respectifs mimaient la scène contée. Petit bémol pour Eric au niveau du chrono, un simple malentendu (il a compris 2 minutes au lieu de 4 le bougre !) ayant forcé Fabien à porter cette dernière pierre du château plus longtemps que prévu . Quant à Audrey & Gaétan, ils ont tenté un mix impro parlée & conte en avant scène. Ca marchait dans la mesure où les paroles de Gaétan venaient meubler les pauses qu'Audrey inséraient dans son récit. Le bémol, tout du moins au début de leur impro, était le sacro-saint manque d'écoute qui a fait que leurs voix se croisaient, brouillant l'écoute. (un café à celui ou celle qui spotte la contre-pétrie)
-Sans contraintes : 7 minutes – Un meurtre, après-midi, thé - Mixte (15’)
Retour : on va vite dire ce qui n'allait pas. Le décorum (la table du salon a été traversée sans cesse), et par moments tout le monde était sur scène, sans que cela soit nécessaire. Encore que, je dirais que ce n'est pas forcément le cas. Car dame, il y avait du jeu ! Une histoire avec un début, des péripéties, une fin. Perceval dirait "c'est Aristote ça". Et il a raison. Même si, à deux reprises, l'impro allait couler, elle a à chaque fois su rebondir et repartir de plus belle (le coup du massacre collectif de mamie Fabien à 3 minutes de la fin...rattrapé par un "CLAP plus tard, au paradis !" de Gaétan était simplement ÉPIQUE). Pour arriver à une sortie à pile 7 minutes. Ils sont bons !
-Comédie musicale : 3 minutes – L’ennui porte conseil - Mixte (10’)
Retour : bon, y'avait pas vraiment d'histoire, mais il était plus de 21h30 et l'impro d'avant était simplement trop bonne, alors pourquoi parler de celle-ci ?^^. Plus sérieusement, le thème n'aidait pas, la contrainte non plus. Cela dit, bien que le fil conducteur ait été moins consistant que précédemment, il n'a pas été abandonné par quiconque sur scène. Aucun décrochage ni hors-cadre. Et en plus, ils nous ont fait un kalinka final.

Débrief (5’)
Le principal retour était cette nouvelle contrainte de la gestion du temps ET de la construction. Mixer ces deux composantes a été, notamment pour Audrey & Fabien, une nouveauté. Et je dois dire qu'ils s'en sont bien tirés. Les deux autres stars étaient occupés à signer des autographes devant la porte. Et pour la dernière fois, je me répète mais tant pis : ils sont bons !